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Nous, princesses de Clèves
Un film de Régis Sauder. Dans les salles le 30 mars 2011
Ecoutez Regis Sauder sur France Inter avec Cécile Ladjali et Aymerick Patricot, deux auteurs de notre numéro spécial de mars « Ecrivains et enseignants»
Au cinéma, il est mille et une manières de faire parler (de) la littérature. Par l’adaptation lorsqu’elle est fiction, le documentaire, savant ou non. Avec Nous, princesses de Clèves, la littérature n’est pas fiction transcrite, n’est pas discours de savoir, elle agit. Et ce n’est sans doute pas la moindre des originalités de ce film. Au lycée Denis-Diderot de Marseille, établissement en zone « sensible » des quartiers Nord, une enseignante fait lire La Princesse de Clèves. Et, sous nos yeux, ce roman du XVIIe siècle, le premier roman « moderne » de l’histoire littéraire française, devient instrument de révélation ; Lire la suite
Au Louvre, en regardant en écrivant
Par Gaëlle Bebin
Un atelier d’écriture devant les œuvres, c’est ce que propose aux professeurs l’une des offres de formation continue de l’académie de Versailles, grâce à la Délégation académique à l’Action culturelle qui se bat chaque année pour programmer ce stage. Un atelier dont la spécificité est d’associer littérature et arts plastiques, avec la précieuse collaboration de l’artiste plasticien Joël Paubel. Depuis deux ans, en quatre séances chacun, des écrivains choisissent quelques œuvres exposées au Louvre pour déclencher l’écriture. Ainsi Suzanne Doppelt avait-elle opté, entre autres, pour Suzanne au bain de Tintoret, quand Tanguy Viel s’était laissé inspirer par des natures mortes hollandaises. Cette fois, suivons Véronique Ovaldé, qui nous entraîne vers les peintures espagnoles du musée, et a répondu à nos questions.
Avignon sens dessus dessous
Par Gaëlle Bebin
À l’envers, le fauteuil suspendu par les étudiants au plafond de l’entrée de l’École d’Art où, pendant le festival d’ Avignon, les spectateurs peuvent rencontrer les acteurs et les metteurs en scène.
En équilibre sur sa trompe, le monumental éléphant en bronze de Miquel Barceló, installé devant le Palais des papes.
Et l’affiche du festival lui-même, ici sur la porte des loges des comédiens à l’intérieur du Palais, évoque une figure de plongeur en point d’exclamation – la tête en bas…
Ces figures à l’envers croisées à Avignon en juillet dernier seraient-elles à l’image de cette édition du festival ? Décevante souvent, surprenante certainement, passionnante pourtant ! Lire la suite